Libre-R et associés : Stéphanie - Plaisir de lire

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David Wellington : Zombie Story 1, Zombie Island

Zombie Story 1 : Zombie Island de David Wellington     2,5/5 (15-08-2012)

 

Zombie Island (416 pages) est le premier volet de la série Zombie Story, publié le  11 juin 2010 dans la collection Terreur des éditions Milady.

 

J’ai reçu ce roman dans le cadre du swap Disney (encore merci à Nephthys ) et j’attendais sa lecture avec une certaine impatience. Bien évidement je ne trouvais pas le temps de m’y mettre alors quand j’ai vu que Gabyelle organisait une lecture commune, j’ai profité de l’occasion (sans quoi il figurerait encore au rang de PAL).

 

 

 

 

 

L’histoire (éditeur) :

 

A la suite d'une catastrophe mondiale les p les plus développés sont envahis par des hordes de zombies cannibales. Seules quelques enclaves subsistent, en Somalie notamment. A la recherche d'un remède au virus, un groupe d'adolescentes surarmées, menées par un vétéran, se rend à New York. Tous se croient préparés au pire. Mais dans l'île de Manhattan en ruine, ils vont bientôt découvrir que la non-mort est loin d'être le destin le plus terrifiant...

 

Mon avis : 

 

Mon enthousiasme lié à la lecture de ce titre devait être trop fort et l’idée que je m’en faisais trop optimiste car ma déception a été assez grande je dois l’avouer.  Les premiers chapitres m’ont pourtant bien mise dans l’ambiance, car le thème zombie et l’ambiance apocalyptique sont bien respectés.  

 

A la suite d’une catastrophe (qui reste totalement inexpliquée), les morts se relèvent, animés  du seul désir de manger. En Somalie, un petit groupe d’humains a réussi à résister, gouverné par une présidente (auto-élue à vie) atteint du virus du Sida. Parce que les seuls médicaments pour la soigner se trouvent au Etats-Unis, elle prend en otage Sarah, la fille de Dekalb (membre des Nations Unies), obligeant son père à les lui procurer. Dekalb, accompagné d’un mini armé d’adolescente-soldats, prend la bateau pour New York où toute la population semble avoir été décimée. Contre tout attente, ils rencontrent un homme dont tout laisse penser qu’il est mort (-vivant) mais qui leur adresse la parole. Gary, élève en médecine, persuadé d’être le seul humain survivant à fait le choix de mourir en arrêtant son cœur brutalement mais on continuant à oxygéner son cerveau, afin de le laisser doué de conscience une fois passé de l’autre côté.

 

Jusque-là tout va bien. Le récit alterne entre celui de Dekalb (à la première personne) et de Gary (fait à la troisième personne) et il faut bien admettre que suivre le mort-vivant capable de réflexion est assez original. J’ai trouvé très intéressant de pouvoir connaitre de l’intérieur les impressions et le ressenti d’un mort-vivant (surtout lors de son premier repas : une mouche !!).

 

Mais rapidement, l’histoire part dans tous les sens. Des détails ne tiennent pas la route, se contredisant par moment (notamment sur les capacités physiques des zombies). Quant aux super-pouvoirs de Gary….moi qui suis une fan des mort-vivants à la Romero (traditionnels, quoi !) je n’ai pas du tout accroché au tournant que prend David  Wellington avec les momies celtes et égyptiennes, une armée de zombies esclaves, des transmissions de pensées et des absorbions de pouvoirs  que j’ai trouvés très peu crédibles. Et puis ce Gary….je n’ai pas du tout aimé ce personnage, tour à tour gentil mort-vivant,  naïf, gros-méchant, sadique…une évolution me direz-vous. Plutôt un personnage  qui n’a rien de vraisemblable et qui vire parfois au ridicule. Seules les jeunes somaliennes endoctrinées dès leur plus jeune âge dans les combats, ont réussi a donné un peu de crédibilité à l’histoire. Leur portrait est assez proche de la réalité.

 

Venons-en au style. L’alternance des voix donne un peu de rythme (tout comme les courts chapitres) et casse les quelques longueurs qui s’installent parfois dans le récit. Il n’y a aucune difficulté et pas mal d’action (avec des scènes bien décrites), donc dans l’ensemble l’auteur tient le lecteur en haleine. Par contre, je ne sais pas exactement s’il s’agit de l’écriture originale ou de la traduction, mais j’ai eu du mal à saisir certains passages, obligée de relire des phrases plusieurs fois n’en saisissant pas vraiment le sens.

 

En conclusion, Zombie Island 1 n’a pas été aussi agréable que The Walking dead (mais bon, je suis de la vieille école) et ce changement dans l’orientation donnée aux événements m’a laissée perplexe. Je sais malgré tout que cette série connait un certain succès. Ce billet restant totalement subjectif, je vous invite à vous faire une opinion en découvrant l’avis des autres participants (samlorTousleslivresKincaid40love-of-book) de la lecture commune ou bien tout simplement en lisant ce livre. 

 

  

 



15/08/2012
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