Libre-R et associés : Stéphanie - Plaisir de lire

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Anthony Doerr : Le mur de mémoire

Le mur de mémoire d’Anthony Doerr   2,5/5 (17-02-2013)

 

Le mur de mémoire (304 pages), quatrième titre d’Anthony Doerr (le troisième publié en français), est disponible aux Edition Albin Michel depuis le 7 février 2013. Il a été couronné par le Story Prize et par le Sunday Time short Story Award.

 

 

L’histoire (éditeur) :

 

De l’Afrique du Sud à la Lituanie, de l’Allemagne nazie à la banlieue de Cleveland, le livre d’Anthony Doerr est un voyage troublant dans l’espace et dans le temps. Le temps de la mémoire qui relie, comme un fil fragile, les personnages de ces six nouvelles, tous hantés par la perte ou la résurgence de leur passé, et confrontés à ce manque vertigineux de ce qui a été mais n’est plus. À l’image d’Alma, une veuve septuagénaire de Cape Town, à qui l’on tente curieusement de voler ses plus précieux souvenirs, dans la magnifique nouvelle qui donne son titre au recueil. Nulle nostalgie sous la plume d’Anthony Doerr, plutôt la volonté d’évoquer, de son écriture fluide, cristalline et élégante, en quoi la mémoire façonne nos destins et fait de nous des êtres véritablement humains. Récompensé par les plus prestigieux prix anglo-saxons, révélé en France par Le Nom des coquillages, il poursuit une œuvre ambitieuse et originale qui ne ressemble à aucune autre.

 

Mon avis :

 

Je découvre Anthony Doerr avec son livre de nouvelles Le mur de mémoire.  J’en ressors mitigée… autant la qualité narrative est au rendez-vous, autant j’ai eu un mal fou à rentrer dans les histoires  (excepté pour Le mur de mémoire et Engendrer Créer) et à me sentir captivée, voir même impliquée.  Sans doute, que le moment n’était pas propice à cette lecture (je suis en plus dans ma période thriller, ceci explique cela…).

 

L’auteur a choisi d’aborder, à travers ses six nouvelles, le thème de la mémoire (et de la filiation également) sous différentes formes, avec différents personnages, intrigues, lieux, regards…. Le sujet est intéressant, d’autant que l’auteur le traite vraiment de manières différentes (construction et longueur).

 

La nouvelle éponyme du livre (Le mur de mémoire), la plus longue également, m’a particulièrement plu. L’intrigue se déroule en Afrique du sud. Alma est diagnostiquée démente et perd peu à peu à la mémoire depuis la mort de son mari. Afin que la dégradation de soit pas trop rapide, le Docteur Amnesty lui a appliqué un système lui permettant de visionner ses souvenirs imprimés sur des cartouches. Elle passe donc son temps à visionner ses souvenirs, tandis que  Pheko (l’homme à tout faire) s’occupe de la maison. Le soir venu, un homme s’introduit régulièrement dans sa propriété et certaines choses disparaissent ou sont bougées… J’ai particulièrement aimé la manière dont l’histoire progresse (bien qu’il m’ait fallu un petit temps d’adaptation) et son dénouement qui se révèle loin de ce qu’on pourrait imaginer au début de la lecture.

 

En conclusion, je dirai qu’Anthony Doerr est un auteur à découvrir mais que je n’ai sans doute pas su apprécier à sa juste valeur, car il est indéniable que sa plume, simple et agréable, est empreinte d’une certaine sensibilité.



18/02/2013
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